Location-entretien, leasing ou achat comptant : le vrai choix pour équiper vos équipes
16 oct. 2025
Leasing ou achat EPI : le guide 2025

Jusqu’à 250 salariés : leasing. Au-delà : achat comptant. Pourquoi éviter la location-entretien. Méthode, TCO, normes et recyclage AGEC.
Dans la plupart des entreprises, le vestiaire professionnel se décide encore trop souvent par habitude. On reconduit une location-entretien parce que “ça s’est toujours fait”, on achète au comptant parce qu’“on a du cash”, ou l’on teste le leasing sans cadrer les règles de remplacement. Résultat : des coûts qui dérivent, des dotations qui arrivent en retard, et des collaborateurs qui portent mal ou pas leurs EPI. En 2025, il existe pourtant un arbitrage rationnel et simple : éviter la location-entretien, privilégier le leasing jusqu’à environ 250 salariés, et passer à l’achat comptant au-delà dès lors que l’organisation interne est solide.
L’objectif n’est pas de “payer moins cher” en absolu, mais de réduire le coût par mois d’usage réel tout en garantissant la conformité (EN ISO 20345 pour les chaussures, EN ISO 20471 pour la haute visibilité, EN 343 pour la pluie, EN 14058 pour le froid, EN 388/407 pour les gants, etc.), la traçabilité et la fin de vie AGEC.
Pourquoi la location-entretien déçoit presque toujours
La promesse paraît confortable : on vous loue, on lave, on remplace. Dans les faits, la location-entretien introduit des rigidités contractuelles (volumes, durées, pénalités) et un TCO opaque entre indexations, frais annexes et prestations standardisées qui ne collent pas à vos usages. La personnalisation est bornée, le contrôle de la qualité d’usage est faible, et les cycles d’entretien industriels peuvent altérer certaines performances attendues (déperlance, bandes HV, tenue des membranes). Surtout, vous perdez la main sur l’essentiel : le port réel et la rapidité d’ajustement quand une équipe bouge, qu’un site ouvre ou qu’un pic d’activité arrive. À l’échelle d’une année, ces frottements coûtent plus cher que ce qu’ils “économisent” en apparence.
Il ne s’agit pas d’un dogme : il existe des cas très spécifiques où la location-entretien peut se défendre (hygiène hospitalière avec contraintes d’infectiologie, par exemple). Mais pour l’immense majorité des métiers couverts par des vêtements de travail et EPI standards, ce n’est pas le bon modèle.
Le leasing : la voie royale jusqu’à 250 salariés
Le leasing (location financière, sans prestation d’entretien) transforme une dépense erratique en OPEX prévisible sur 12 à 36 mois. Vous gardez la maîtrise des produits, des normes et des marquages, sans immobiliser la trésorerie. C’est particulièrement puissant entre 30 et 250 salariés, quand l’entreprise est assez grande pour exiger de la traçabilité et du multi-site, mais pas encore dimensionnée pour internaliser une logistique de vestiaire complète.
Concrètement, on définit des kits par métier (parka pluie EN 343 et chaussures S3 en logistique humide, softshell et HV classe 2 pour la voirie, etc.), on planifie les onboardings avec des packs prêts à l’emploi, on garde un stock tampon minimal pour absorber les aléas, et l’on fixe des règles de remplacement lisibles. La mensualité intègre la personnalisation et, en fin de contrat, on arbitre entre option d’achat, renouvellement ou reprise pour recyclage avec certificat conforme à l’AGEC.
Le bénéfice majeur ne se lit pas seulement dans la ligne budgétaire ; il se voit sur le terrain : moins d’absences de dotation, moins d’erreurs de tailles, des collaborateurs mieux équipés donc plus enclins à porter correctement leurs EPI, et des audits plus simples grâce à la traçabilité.
L’achat comptant : l’outil d’optimisation des grands effectifs
Au-delà d’environ 250 salariés, l’achat comptant devient l’option la plus économique à condition de disposer des bons rouages : un contrat cadre bien négocié, une gestion de stock centralisée avec relais sur sites, un process d’échanges rapide et une filière de fin de vie documentée. L’économie se fait à la source (prix unitaires, volumes, liberté totale sur les références et les marquages) et dans l’exécution (moins d’intermédiaires, moins de micro-frais).
Ce modèle demande toutefois de la discipline opérationnelle. Sans pilotage des tailles, sans calendrier d’homologation terrain, sans indicateurs de délai d’échange, l’achat peut se transformer en fausse bonne idée : retours, immobilisations et ruptures annulent vite l’avantage prix. Quand l’organisation est prête, en revanche, c’est imbattable sur le coût par mois d’usage.
La méthode de décision en trois questions… posées dans le bon ordre
D’abord, qui êtes-vous opérationnellement ? Une structure agile multi-sites, avec un turnover à gérer et peu de ressources logistiques internes, gagne presque mécaniquement à choisir le leasing. Une grande organisation dotée d’un service achats aguerri, d’un système d’information logistique et d’un maillage d’entrepôts aura intérêt à acheter.
Ensuite, quelles sont vos priorités financières ? Si la prévisibilité OPEX et la conservation de la trésorerie priment, le leasing sécurise votre trajectoire. Si votre bilan peut absorber un CAPEX et que vous cherchez l’efficience maximale à l’unité, l’achat s’impose.
Enfin, où se joue la conformité ? Quelle que soit l’option, l’exigence reste identique : sélectionner les normes minimales adaptées au risque (EN ISO 20345 S1P ou S3 selon l’humidité et la perforation, EN ISO 20471 classe 2 ou 3 selon l’exposition, EN 343 pour la pluie, EN 14058 pour le froid), personnaliser sans dégrader les performances (emplacements de logos compatibles avec les bandes HV et les membranes), et documenter la fin de vie via une filière de recyclage délivrant un certificat opposable.
La conclusion est nette : jusqu’à 250 salariés, le leasing offre l’équilibre optimal entre coût, agilité et conformité ; au-delà, l’achat maximise l’effet volume si l’exécution suit. La location-entretien, elle, combine les inconvénients des deux mondes sans en offrir durablement les avantages.
Normes, confort et port réel : là où se gagne la sécurité
Les chiffres d’accidentologie ne changent pas : la meilleure norme ne sert à rien si le vêtement n’est pas porté. D’où l’importance d’investir dans les pièces structurantes de la journée — pantalon de travail confortable, chaussures adaptées au risque réel, parka/softshell ajustée à la météo — en veillant à la coupe, au taux de port et à la durabilité. Un marquage bien placé, des matières respirantes certifiées, des bandes HV segmentées quand c’est pertinent : ce sont des détails qui transforment l’acceptation au quotidien et, donc, votre coût par mois d’usage.
Le modèle économique choisi (leasing ou achat) doit servir cette réalité de terrain. Si le modèle complique les échanges de taille, retarde les remplacements ou impose des références peu confortables, il est mauvais — même s’il paraît “moins cher” sur un tableur.
Fin de vie et AGEC : la conformité qui clôt la boucle
Un vestiaire bien géré prévoit la fin de vie dès le départ. Cela signifie organiser le tri à la source, confier la reprise à une filière adaptée, et archiver un certificat de recyclage pour votre reporting RSE. En leasing, c’est naturellement intégré à la séquence de renouvellement. En achat, il faut ritualiser la collecte et l’évacuation pour éviter les stocks dormants. Outre l’aspect réglementaire, vous y gagnez une image employeur plus forte et une cohérence avec votre politique d’achats responsables.
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