AGEC – 8ᵉ flux textile : comment mettre en conformité les équipements professionnels (sans freiner l’exploitation)

Les dotations tournent, les logos évoluent, les vestiaires débordent. Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, un élément s’ajoute à l’équation : les textiles professionnels doivent être triés à la source et collectés séparément (vêtements de travail, linge, chutes propres). Dans le BTP, on parle désormais de “8 flux” : aux flux historiques s’ajoutent plâtre et fraction minérale, et le textile entre dans le périmètre de tri. L’obligation est cadrée par le décret n° 2021-950 et la FAQ “tri 6/8 flux” du ministère ; la preuve attendue est une attestation annuelle (modèle officiel) et un registre déchets conservé 3 ans.

1) Le problème réel (côté acheteurs)

Vous avez des dotations multi-sites (softshells, parkas, pantalons, polos, linge), des retours irréguliers, du rebranding qui rend des stocks obsolètes, et une traçabilité hétérogène. Le risque n’est pas seulement réglementaire : c’est du temps passé à courir après les preuves, des bennes polluées et des agents qui ne savent plus “où mettre quoi”.

2) La loi, en clair

L’obligation, depuis 2025, c’est tri à la source + collecte séparée des textiles pros. Tous les professionnels sont concernés ; pour la construction/démo on parle d’8 flux (dont textile, plâtre, fraction minérale). Pour prouver la conformité, l’installation de traitement remet une attestation annuelle de tri selon le modèle de l’arrêté du 21/12/2021 (version “7 flux” et “8 flux” qui inclut le textile) ; vous tenez en parallèle un registre avec quantités, dates, prestataires et destinations pendant au moins 3 ans.

3) Les voies possibles… et leurs vraies implications

On peut tout faire en interne (poser des contenants, former, planifier des enlèvements, consolider les pesées, réclamer l’attestation, alimenter le registre). C’est possible mais chronophage si vous n’avez pas une équipe déchets dédiée. On peut ajouter un bac textile via un prestataire généraliste : c’est simple sur le papier, mais le dé-branding manque souvent, la signalétique est perfectible et les pièces justificatives varient d’un site à l’autre. Ou bien on passe par Swork, qui fournit un kit de conditionnement prêt à l’emploi, organise l’enlèvement sur la plage horaire que vous indiquez, gère dé-logo / tri / réemploi / recyclage, et vous livre l’attestation 8 flux + les preuves à classer — sans que vos équipes aient à bricoler des procédures.

Cadre légal de référence (pour vos juristes/QSE) :

décret n° 2021-950

FAQ ministérielle “tri 6/8 flux”

4) Ce que propose concrètement Swork (et pourquoi cela colle au terrain)

Kit de conditionnement. Vous recevez des sacs/box textiles identifiés, avec consignes visuelles. Ils se posent à la source (vestiaires, bases-vie, zones de dotation/retour).

Collecte sur simple plage d’enlèvement. Vous donnez un créneau ; Swork enlève, pèse, trie, et transmet attestation + justificatifs compatibles registre 3 ans (zéro saisie manuelle côté site).

Au kilo ou au quota. Deux modes économiques possibles : solution au kilo (vous payez ce que vous évacuez, pratique pour des volumes variables) ou formule au quota (enveloppe annuelle par site ou par périmètre, sécurisée contractuellement).

Recyclage inclus dans le leasing. Si vos tenues sont louées/financées avec Swork, le recyclage fin de vie est intégré au contrat : plus de budgets éclatés entre achat, usage et fin de vie ; vous pilotez en coût total.

Boucle dotation → reprise 1-pour-1. Chaque nouvelle dotation déclenche un retour textile : plus de gisements “orphelins” qui stagnent en vestiaire.

Dé-branding systématique. Les marquages (thermocollés, écussons) sont gérés pour maximiser le réemploi et sécuriser l’image.

5) Compatibilité process (ne pas “contrarier” l’existant)

Swork ne remplace pas votre organisation déchets : il complète le volet textile. Vos autres flux (bois, métal, plastique, verre, fraction minérale, plâtre) restent inchangés. On place simplement le kit textile à côté, avec un message très simple aux équipes : “Textiles pros uniquement (vêtements, linge, chutes propres) ; pas de D3E, pas de dangereux, pas de chaussures sauf si votre contrat Swork les intègre”. Résultat : captage élevé, bennes propres, zéro friction. La conformité documentaire suit automatiquement (attestation modèle règlementaire + pièces de registre).